Zoom sur le poste & le parcours de Stéphanie, VP Engagement & Développement du CA parisien cette année

Hello Stéphanie! Peux tu nous retracer ton parcours Jaycee?

J’ai démarré mon parcours jaycee il y a presque sept ans (déjà!). J’ai été informée par des amis de mes parents, anciens membres et sénateurs de la Jeune Chambre en Bourgogne. J’ai intégré plusieurs commissions à Dijon puis Paris, notamment sur l’illettrisme en entreprise, puis sur une problématique territoriale à travers Prospective Grand Paris aux côtés de Pierre Blanchard et Audrey Talon (ma marraine ! ). J’ai ensuite pris la direction de la commission « Entrevues parisiennes« , un excellent souvenir. J’agissais avec une équipe remarquable et nous avons eu de très beaux résultats. J’ai par la suite approché la dimension nationale en 2015 en rejoignant le Futur-Ecolab, laboratoire de réflexion sur les économies du futur, porté par Nicolas Renucci et Sophie Marot Rémy. Après une pause de quelques mois pour mes études, je suis revenue comme chargée de mission convivialité à la JCEP aux côtés de l’équipe Paris d’agir portée par Jonathan Ebel. J’ai parallèlement pris la direction de la commission Boîte à Bien-être, aujourd’hui dirigée par Mathieu Cluzel.

Depuis janvier 2018, je suis Vice-Présidente Engagement et Développement pour la JCE Paris, au sein de l’équipe « S’engager ensemble » portée par Joséphine Chevallier notre actuelle Présidente. Je suis également candidate au poste de déléguée CESER pour la Fédération Ile-de-France.

 

Le développement à la Jeune Chambre, ça consiste en quoi?

« Pas de membres, pas de Jeune Chambre ». Le VP développement travaille au maintien et au renouvellement des forces vives pour permettre la vie du mouvement.

Le développement comporte ainsi deux volets majeurs. Tout d’abord, le recrutement de nouveaux membres – accueil, informations sur notre mouvement et nos actions, suivi et accompagnement, mise en relation avec l’ensemble des membres, organisation des formations de base, etc. Contrairement à ce que l’on peut penser, le développement intervient principalement dans l’ombre par le one-to-one. C’est l’un des seuls moyens d’accompagner efficacement les observateurs car le one-to-one permet de mieux comprendre leurs attentes et d’y répondre précisément. Le développement peut faire l’objet d’un travail de prospection ciblé selon les besoins. La radioscopie, outil mis en place par le national, permet par exemple de dresser des statistiques sur nos membres et de déterminer les besoins de nos locales pour élaborer une stratégie de recrutement.

La fidélisation du membre et son développement personnel constituent également l’objet du développement. Il s’agit d’être à l’écoute du membre et de ses envies/besoins évolutifs au fil des mois, et de tenter d’y répondre. Une mission pas si évidente au regard de la diversité de nos membres et de leur nombre.
La radioscopie permet également de travailler sur la ressource, par exemple sur les besoins en formation pour les prises de responsabilité (direction de commission, formation de bureau, form’académie, etc). Cela incite à analyser et détecter les talents en amont. Une mission aussi intéressante que stimulante.

A noter que les problématiques de développement sont variables selon les JCEL. Nous sommes une cinquantaine à Paris, dans beaucoup de locales l’effectif est entre 5 et 20 membres. Les enjeux sont différents pour fidéliser et recruter, y compris en termes de territoire. Le vivier de forces vives est plus important à Paris, parallèlement la concurrence associative est dense, et le turnover lié à la rapidité des changements professionnels se ressent sur le quotidien de notre locale.

 

Qu’est ce qui t’a poussée à accepter ta mission cette année?

Le partage. La Jeune Chambre m’a beaucoup apporté, j’ai envie de permettre à chacun de s’épanouir et d’apprendre, comme c’est le cas pour moi depuis le début de mon parcours. La perspective de travailler avec Julien Giro et Océane Vansteenberghe, mes deux chargés de mission, m’a également motivée car c’est l’application directe et quotidienne de cet objectif de partage.

 

La tâche la plus passionnante à tes yeux?

Réfléchir au meilleur match entre le besoin d’un membre et les multiples opportunités offertes par la Jeune Chambre.

 

Ce que ton poste t’a appris jusqu’à présent?

Ajuster les ambitions aux ressources disponibles. On a envie de faire toujours plus, plus de formations, plus de prospection, plus d’activités … Mais il faut composer avec les ressources nécessaires et cibler stratégiquement là où l’énergie disponible sera la plus pertinente. Cela implique de faire des choix. Se dépasser est une chose, s’éparpiller en est une autre 🙂

 

Si tu devais changer une chose dans le monde, cela serait…

Le rapport que nos sociétés ont à l’humain. Chacun se protège pour ne pas dévoiler ses faiblesses et se sentir vulnérable, et c’est dommage. C’est ce qui m’a motivée à créer la commission relative au bien-être au travail. En transformant les mentalités nous pourrons permettre une meilleure distinction entre les propriétés de l’Homme et celles des appareils.